20 Choses Qui Nuisent Réellement Aux Reins

2. Alcool

L’alcool peut être considéré comme la drogue la plus socialement acceptée. Techniquement un dépresseur, ce qui signifie qu’il ralentit votre cerveau et affecte la façon dont il envoie et reçoit des messages, l’alcool peut également endommager gravement vos reins en modifiant leur fonctionnement.

La consommation fréquente d’alcool peut augmenter le risque d’hypertension artérielle et de diabète, qui sont des précurseurs de la maladie rénale et peuvent conduire à une insuffisance rénale. Une consommation modérée d’alcool n’est pas considérée comme un risque pour les reins en bonne santé, mais pour ceux qui présentent des problèmes rénaux naissants, les dégâts peuvent être considérables.

L’alcool a de nombreux autres effets néfastes. Une étude publiée dans le Nephrology Dialysis Transplantation Journal examine les effets de l’alcool et le potentiel de développer une maladie rénale chronique. En plus d’endommager vos reins, une consommation excessive d’alcool vous expose également à un risque accru d’hypertension et d’accident vasculaire cérébral.

Selon la National Kidney Foundation, consommer plus de quatre boissons alcoolisées par jour peut avoir un impact négatif sur votre santé et aggraver une maladie rénale. Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour mieux comprendre la relation entre la consommation excessive d’alcool et les maladies rénales, il est toujours préférable de faire preuve de prudence et de limiter la quantité d’alcool que vous ingérez.

3. Sel de table

Le sel est essentiel à notre santé. Il aide à réguler notre tension artérielle, à contrôler l’équilibre des fluides et à assurer le bon fonctionnement de nos muscles et de nos nerfs. Il peut également être utilisé comme remède contre les coups de chaleur, pour apaiser les maux de gorge et traiter les problèmes dentaires et gingivaux. Cependant, bien qu’il soit une partie importante de notre alimentation, un excès de sel peut causer de nombreux dommages. Le sel de table est un ingrédient très courant dans de nombreux foyers à travers le monde, mais il est considéré comme le type de sel le moins sain.

Le sel de table est une forme de sel manufacturée. Composé principalement de chlorure de sodium, il est similaire au sel marin naturel, mais il est créé en prenant du sel naturel et en le chauffant à 1200℉, ce qui le prive de tous ses minéraux essentiels. De nombreux additifs se retrouvent dans le sel de table, tels que des produits chimiques synthétiques comme l’iodure, le bicarbonate de sodium, le fluorure et des agents anti-agglomérants, ainsi que des quantités toxiques d’iodure de potassium et d’aluminium.

Les régimes riches en sel de table augmentent les risques de développer des calculs rénaux et peuvent aggraver des problèmes de santé tels que le diabète et l’obésité. Continuer à consommer de grandes quantités de sel peut potentiellement entraîner des problèmes rénaux et hépatiques, ainsi que de l’hypertension, des maladies cardiaques, de la rétention d’eau, des AVC et des insuffisances cardiaques.

La recommandation générale de consommation quotidienne de sel est de ne pas dépasser 6 grammes, soit une cuillère à café. Avec les aliments transformés d’aujourd’hui et les boissons gazeuses, il est extrêmement facile de dépasser cette quantité recommandée. Il est donc essentiel d’être vigilant et de s’assurer de manger le plus possible des produits biologiques, car moins un produit est transformé, moins il contiendra de sel de table.

4. Caféine

La caféine est un stimulant naturel que l’on retrouve dans de nombreux aliments et boissons comme le café, le thé, le cacao et le chocolat. La Food and Drug Administration (FDA) considère la caféine à la fois comme un médicament et un additif alimentaire, et elle est probablement le stimulant le plus populaire au monde. Selon une enquête en ligne menée en 2013 par la National Coffee Association, plus de 587 millions de tasses de café sont consommées chaque année rien qu’aux États-Unis. Mais même si la caféine est un remontant populaire, elle peut entraîner des effets secondaires néfastes.

Étant un stimulant, la caféine accélère le système nerveux central, faisant en sorte que le cerveau envoie et reçoive des messages plus rapidement que d’habitude. Une consommation excessive peut entraîner une augmentation de la température corporelle, de l’hypertension artérielle, des vertiges, des maux de tête, des palpitations cardiaques, des tremblements, de l’agitation et de l’insomnie.

La caféine se trouve dans de nombreux produits, allant des boissons gazeuses aux médicaments sur ordonnance, et lorsqu’elle est ingérée, elle peut déshydrater les reins, les obligeant à travailler plus fort pour expulser davantage de liquides. La caféine stimule également le flux sanguin, ce qui exerce un stress supplémentaire sur les reins et peut également augmenter la pression artérielle.

Bien que la caféine ait de nombreux avantages pour la santé, tels que la perte de poids, une vigilance accrue, une meilleure fonction cérébrale et une amélioration de la cognition, les experts recommandent de consommer environ 200 à 300 milligrammes de caféine par jour. Et lorsque vous surveillez votre consommation de caféine, gardez à l’esprit qu’elle s’applique à tous les aliments et boissons contenant de la caféine – pas seulement au café.

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5. Édulcorants artificiels

Les édulcorants artificiels existent depuis les années 1800, avec la saccharine comme premier édulcorant découvert. Aujourd’hui, il existe de nombreux types d’édulcorants artificiels, notamment l’aspartame, que l’on trouve dans Equal et NutraSweet ; le sucralose, présent dans Splenda ; l’acésulfame, utilisé dans Sunette et Equal Spoonful ; la saccharine, que l’on trouve dans Sweet ‘N Low ; et le xylitol, présent dans Perfect Sweet.

Ces édulcorants sont généralement considérés comme non nutritifs. Cela signifie qu’ils ne contiennent pas de calories et sont complètement dépourvus de valeur nutritionnelle. Souvent ajoutés à de nombreux aliments et boissons transformés, ils se cachent également dans d’autres produits comme le dentifrice et les bains de bouche, les vitamines à croquer et les chewing-gums, le sirop contre la toux, les vinaigrettes, les yaourts glacés, les bonbons, les céréales pour le petit-déjeuner et les snacks transformés.

Les édulcorants artificiels sont hautement addictifs. Une consommation excessive peut provoquer des maux de tête, des migraines, une prise de poids et augmenter le risque d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires. Un régime riche en sucres et en édulcorants vous expose également à des problèmes dentaires comme les caries et la dégradation des dents.

Une étude publiée par le National Center for Biotechnology a révélé que la consommation de deux boissons gazeuses édulcorées artificiellement ou plus par jour était associée à une diminution de la fonction rénale chez les femmes. Pour éviter ce risque, il est important de réduire autant que possible la consommation de boissons gazeuses et d’aliments transformés et très raffinés. Et au lieu d’utiliser des édulcorants artificiels, privilégiez les sucres naturels comme le sirop d’érable, le miel brut, la stévia et le sucre de coco.

6. Produits laitiers

Les produits laitiers peuvent être une bonne source de nombreux éléments essentiels naturels comme les protéines, les vitamines B, le calcium, le phosphore et le potassium. Cependant, de nombreuses recherches récentes montrent que les produits laitiers pourraient nous faire plus de mal que de bien. Des minéraux comme le calcium et le phosphore aident à renforcer les os et les muscles, mais si vous êtes déjà à risque de maladie rénale, une accumulation de ces minéraux peut entraîner des niveaux élevés dans le sang, augmentant ainsi le risque de maladies osseuses et cardiaques.

Un argument courant contre l’inclusion populaire des produits laitiers dans la pyramide alimentaire est expliqué par Walter Willett, MD, PhD, professeur d’épidémiologie et chef du département de nutrition à la Harvard School of Public Health, qui déclare : « L’un des principaux arguments des recommandations de l’USDA est que boire du lait ou des produits laitiers équivalents réduirait le risque de fractures. Mais en réalité, il y a très peu de preuves que la consommation de lait soit associée à une réduction des fractures. » D’autres produits laitiers comme le fromage, la crème glacée et le beurre peuvent également contribuer à des niveaux élevés de cholestérol et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.

Des recherches publiées par l’American Society for Clinical Nutrition, Inc. ont établi un lien entre la consommation de produits laitiers – en particulier le lait de vache – et l’apparition du diabète insulinodépendant. Le lait contient des protéines animales, qui sont très acides et augmentent la sécrétion de calcium dans l’urine. Lorsque cela se produit, le corps doit puiser du calcium dans nos os pour neutraliser l’acide présent dans notre système. Non seulement cela affaiblit nos os, mais cela exerce également une pression énorme sur nos reins.

Avec les progrès de la recherche moderne, des études ont également montré que la plupart des gens sont, en réalité, intolérants au lactose, ce qui signifie que les produits laitiers sont naturellement plus difficiles à digérer pour notre organisme. Pour le bien de vos reins et de votre santé globale, au lieu de consommer des produits laitiers, essayez d’obtenir une nutrition équivalente, voire supérieure, à partir d’autres sources sans produits laitiers. Remplacez le lait de vache par une alternative comme le lait de riz, de coco ou d’amande, et trouver du calcium dans les légumes verts à feuilles, les graines et les céréales complètes.

7. Boissons gazeuses

Les boissons gazeuses sont des boissons dans lesquelles du dioxyde de carbone a été infusé. C’est cette pressurisation du dioxyde de carbone qui crée les bulles et l’effervescence qui rendent ces boissons si rafraîchissantes, mais en boire trop peut augmenter la pression artérielle, réduire la fonction rénale et accroître le risque de développer des calculs rénaux.

Des recherches ont révélé un lien entre la forte teneur en sucre des boissons gazeuses et le cancer, une étude suggérant que boire deux de ces boissons gazeuses par semaine augmente la quantité d’insuline produite par le pancréas, ce qui peut doubler le risque de développer un cancer du pancréas. L’insuline est une hormone créée par le pancréas qui aide à déplacer le sucre des aliments et des boissons dans la circulation sanguine, où il est ensuite utilisé par les cellules pour être transformé en énergie. Des niveaux élevés d’insuline dans le sang peuvent entraîner un certain nombre de problèmes de santé graves, notamment le diabète et les maladies cardiaques.

La consommation fréquente de boissons gazeuses peut également augmenter le risque de maladies cardiaques et d’Alzheimer, provoquer des lésions hépatiques, un vieillissement prématuré et de l’obésité. Ces boissons peuvent contenir jusqu’à 10 cuillères à café de sucre par canette, ainsi que des édulcorants artificiels et de la caféine.

Heureusement, vous pouvez vous débarrasser de l’habitude des sodas en les remplaçant par d’autres types de boissons comme de l’eau infusée aux fruits, de l’eau de coco, du thé vert, de l’eau citronnée ou du jus de légumes. Et si aucune de ces options ne vous tente, essayez un verre de vin rouge – c’est toujours une alternative plus saine.

8. Tabagisme

Selon les données publiées par la National Kidney Foundation, fumer des cigarettes est responsable d’1 décès sur 5 chaque année aux États-Unis et est considéré comme le facteur de risque le plus évitable pour de nombreuses maladies et affections graves. Une seule cigarette contient plus de 4 800 produits chimiques, dont 69 sont des cancérogènes connus.

Les fumeurs présentent non seulement un risque beaucoup plus élevé de développer divers types de cancers, tels que les cancers des poumons, de la vessie et de la bouche, mais le tabagisme augmente également le risque de maladies pulmonaires et cardiaques, ainsi que de complications pendant la grossesse, d’accidents vasculaires cérébraux et de problèmes rénaux.

Image via FreepikLe tabagisme nuit aux reins en augmentant la pression artérielle et la fréquence cardiaque, ce qui crée un stress supplémentaire sur la fonction rénale. Il réduit également le flux sanguin, rétrécit les vaisseaux sanguins et endommage les artérioles – les branches délicates des artères. Une étude publiée dans les Annals of Internal Medicine a révélé que le risque de diabète était plus élevé chez les fumeurs que chez les non-fumeurs.

Le tabagisme ralentit le flux sanguin vers tous les organes majeurs et peut également affecter négativement les médicaments utilisés pour traiter l’hypertension artérielle. Une hypertension non contrôlée est l’une des principales causes de maladies rénales. Et ce ne sont pas seulement les fumeurs qui sont à risque. L’exposition à la fumée passive tue près de 50 000 personnes chaque année aux États-Unis. Pour votre bien et celui de vos proches, il est préférable de prendre des mesures pour arrêter définitivement.

9. Aliments génétiquement modifiés

Les OGM (organismes/aliments génétiquement modifiés) sont des produits issus de constructions biotechnologiques modernes et d’organismes dont l’ADN a été modifié de manière qu’il ne pourrait l’être naturellement. Bien que cela puisse rappeler le monstre de Frankenstein, l’objectif est généralement de permettre aux meilleures caractéristiques de divers aliments d’être transférées d’un organisme à un autre, ou même entre des espèces non apparentées.

Les avantages des OGM incluent un meilleur goût et une meilleure qualité des aliments, ainsi qu’une durée de conservation prolongée. Cependant, comme les OGM sont encore relativement récents, il existe certaines incertitudes quant aux effets néfastes qu’ils pourraient avoir sur les animaux et les humains. Les OGM passent par des normes rigoureuses pour garantir qu’ils sont sûrs pour la consommation humaine et, selon le site Web de la FDA, ils sont aussi sûrs à consommer que les aliments non génétiquement modifiés.

Cependant, de plus en plus de recherches mettent en lumière les dangers potentiels des OGM. Une étude menée par des chercheurs égyptiens a révélé que des rats nourris avec du soja génétiquement modifié présentaient des niveaux mortels de toxicité dans leurs reins, leur foie, leur sang et même leur ADN.

Pour éviter les risques potentiels liés aux OGM, essayez d’acheter des aliments étiquetés 100 % biologiques. Lorsque vous achetez de la viande, privilégiez les produits 100 % biologiques nourris à l’herbe, ainsi que les œufs biologiques. Évitez autant que possible les aliments transformés, lisez toujours les étiquettes et assurez-vous de savoir ce que vous achetez. Il peut être difficile d’éviter les OGM de nos jours, mais avec un peu plus d’attention, vous pouvez y parvenir.

10. Apport en liquides

Nos corps sont composés d’environ 60 % d’eau. Les liquides sont essentiels pour plusieurs raisons, notamment pour transporter les nutriments à travers le sang, remplacer les fluides perdus par la transpiration et faciliter de nombreuses réactions chimiques dans notre corps. Le corps humain ne peut pas stocker l’eau, elle doit donc être remplacée quotidiennement. La plupart des adultes peuvent perdre près de 3 litres par jour, d’où l’importance de rester hydraté. Les signes de déshydratation incluent une urine foncée, des maux de tête, de la fatigue et un manque de concentration. Cependant, à l’autre extrémité du spectre, un excès de liquides peut être tout aussi nocif.

Une étude publiée dans Circulation a révélé que l’excès d’apport en liquides pouvait augmenter la morbidité et la mortalité chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC) de stade 5, et que la rétention accrue de liquides chez ces patients était liée à un risque plus élevé de décès cardiovasculaire. Bien qu’il puisse sembler difficile de consommer trop de liquides, cela inclut toutes les boissons, les aliments à haute teneur en eau et les soupes. Il est également important de noter que presque tous les aliments contiennent des liquides, certains fruits et légumes étant composés d’environ 90 % de liquide.

Certaines personnes ont besoin d’un apport en liquides plus élevé que d’autres, notamment celles qui suivent un régime riche en protéines ou en fibres, les femmes enceintes et allaitantes, les personnes très physiquement actives ou exposées à des conditions plus chaudes que la moyenne.

Boire trop d’eau peut provoquer une hyponatrémie, également connue sous le nom d’intoxication par l’eau. C’est rare, mais cela peut se produire lorsque de grandes quantités d’eau sont consommées en peu de temps. Lorsque cela se produit, les reins ne peuvent pas excréter suffisamment de liquide pour filtrer et éliminer correctement l’excès d’eau. L’hyponatrémie peut entraîner des maux de tête, une vision floue, des convulsions, un gonflement du cerveau et, dans certains cas, la mort, bien qu’il faille consommer de nombreux litres en très peu de temps pour en arriver là.

11. Légumes

Les légumes sont une partie essentielle d’une alimentation saine. Ils contiennent les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de votre corps. Cependant, un excès de ces nutriments peut être nuisible. Certains fruits et légumes, tels que les patates douces, les feuilles de betterave, les ignames et les champignons bruns, contiennent des quantités élevées de potassium.

Les reins sont capables de gérer vos niveaux normaux de potassium. Cependant, ils ne peuvent pas le faire lorsque les niveaux de potassium sont extrêmes. La quantité de potassium dans le sang est généralement faible par rapport à celle présente dans les cellules du corps.

Lorsqu’une grande quantité de potassium s’accumule dans votre corps, cela entraîne une concentration élevée dans le sang. Des niveaux élevés de potassium dans votre corps peuvent causer des dommages cellulaires, ainsi que des problèmes métaboliques et rénaux. Dans certains cas, cela peut entraîner des battements cardiaques irréguliers, voire l’arrêt du cœur.

Les symptômes de niveaux élevés de potassium ne sont pas faciles à détecter. Lorsqu’ils apparaissent, cela signifie malheureusement que le taux de potassium est déjà très élevé. Parmi les symptômes figurent une faiblesse musculaire pouvant mener à une paralysie. La quantité de potassium ne peut être déterminée qu’au cours d’un examen médical avec votre médecin. Cependant, cela peut passer inaperçu si vous ne faites pas de bilans de santé réguliers.

Pour ceux qui souffrent déjà de problèmes rénaux, ce test est une routine. Il est effectué si vous avez une condition médicale pouvant entraîner une augmentation du taux de potassium. Si vous prenez des médicaments spécifiques qui peuvent augmenter le niveau de potassium, vous pourriez également être testé à cet égard.

Si vous avez des problèmes rénaux, évitez de consommer des quantités excessives de bananes, raisins secs, pruneaux, chou cavalier, cantaloup, tomates, pommes de terre, feuilles de betterave, ignames et champignons bruns. Ces aliments pourraient aggraver votre état.

12. Excès d’antalgiques

Il est courant de prendre des antidouleurs lorsque l’on ressent de la douleur. La plupart des gens prennent ces médicaments sans se rendre compte des effets secondaires à long terme qu’ils peuvent causer. Un antalgique désigne tout médicament pris pour soulager la douleur. Les antalgiques en vente libre incluent l’aspirine, le paracétamol, l’ibuprofène et le naproxène sodique. Ces médicaments ne sont pas dangereux pour l’organisme lorsqu’ils sont pris modérément et pour une condition médicale.

Cependant, ils peuvent devenir dangereux pour les reins s’ils sont pris sur une longue période. Une consommation accrue peut être fatale pour les reins, en particulier lorsqu’elle se prolonge dans le temps. Cela se produit notamment lorsque vous avez un problème chronique nécessitant une prise régulière de médicaments. Cela devient un véritable défi lorsqu’il existe une condition médicale qui vous laisse peu d’alternatives.

La plupart des médicaments pouvant potentiellement endommager les reins sont excrétés par les reins. Cela se produit parce que le foie ne les décompose pas. C’est le même processus que pour les déchets qui sont évacués par l’urine. Les antalgiques ont été associés à deux types de dommages rénaux. Ils peuvent provoquer une insuffisance rénale aiguë et une maladie rénale chronique connue sous le nom de néphropathie aux antalgiques.

Cependant, ces problèmes rénaux surviennent généralement lorsque vous prenez de grandes quantités de ces médicaments sur une longue période. Par exemple, des recherches ont montré que les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent causer des problèmes rénaux. On estime que 3 % des maladies rénales chroniques chaque année sont causées par une consommation excessive de ces médicaments, tels que l’ibuprofène. Cela s’applique tant aux médicaments en vente libre qu’à ceux sur ordonnance.

Ces médicaments peuvent devenir nocifs pour vos reins s’ils sont mal pris. Il est important de consulter votre médecin pour une prescription ou de ne pas dépasser un seul emballage. Prendre plus d’un emballage vous incitera à dépasser la dose recommandée.

13. Poisson

Le poisson est un aliment apprécié par beaucoup. C’est une excellente source de nutriments nécessaires au corps. Cependant, certains poissons comme les sardines contiennent une forte teneur en purines. Les purines peuvent être dangereuses pour les reins lorsqu’elles sont consommées en grande quantité.

Les sardines ont une forte teneur en purines, qui se transforment ensuite en acide urique dans l’urine et, par conséquent, forment des calculs d’acide urique. Les aliments riches en purines peuvent ainsi provoquer des calculs d’oxalate de calcium dans votre corps.

Si vous êtes plus à risque de développer des calculs d’acide urique, ces composés peuvent nuire à votre organisme. Un taux élevé de purines peut augmenter la quantité d’acide urique dans l’urine, ce qui conduit à la formation de calculs d’acide urique. Cette condition peut être douloureuse et nécessiter une attention médicale immédiate.

Selon une étude réalisée par l’American Urological Association, la consommation de purines est liée à des problèmes de santé. Une consommation élevée de purines provenant de poissons comme les sardines peut entraîner une hyperuricémie et une hyperuricosurie chez des individus en bonne santé, même sans calculs. Ils ont également associé les aliments riches en purines à la stimulation de l’oxalate de calcium, expliquant que cela était dû à l’augmentation de la quantité de calcium excrétée.

La bonne nouvelle est que les sardines sont la plus grande source d’acides gras oméga-3 essentiels. Ces acides sont importants pour votre bien-être. Trouver une meilleure source d’acides gras oméga-3 peut être un défi, car ils permettent d’éviter la contamination par certains composés comme le mercure, qui est toxique pour votre corps.

Si vous aimez les sardines, vous devez limiter leur consommation à une ou deux fois par semaine. Il existe d’autres aliments riches en purines, notamment les anchois, les abats, le bacon, les coquilles Saint-Jacques, les crevettes et la levure de boulanger. Ces types d’aliments doivent être évités si vous présentez un risque accru de développer des problèmes rénaux.

14. Épinards

Il est indéniable que les épinards sont l’un des aliments préférés de nombreuses personnes. Ils apportent de nombreux bienfaits à l’organisme. Parmi les avantages de leur consommation, on trouve les nutriments, la teneur en fibres et les minéraux. Les fibres jouent un rôle important dans le système digestif en apportant le volume nécessaire pour prévenir la constipation.

Cependant, les épinards contiennent une grande quantité d’un composé appelé oxalate. Ce composé est nocif pour les reins. Il se lie à des minéraux comme le calcium, le magnésium et le fer avant d’être excrété. Le corps l’élimine sous forme de déchet dans l’urine ou les selles.

Ce composé est un composant des calculs rénaux d’oxalate de calcium. Il est recommandé de réduire la consommation d’oxalate dans les épinards pour éviter les problèmes rénaux. Ainsi, de nombreuses personnes réduisent l’oxalate urinaire pour prévenir la formation de calculs rénaux.

Le rapport de 2008 publié par le Clinical Journal of the American Society of Nephrology Studies était basé sur leurs recherches concernant les problèmes rénaux. Les résultats ont indiqué qu’il existe des niveaux plus élevés d’oxalate urinaire chez certaines personnes. Il est précisé que des niveaux accrus d’oxalate urinaire ont été trouvés chez des personnes obèses et celles souffrant de diabète.

Le rapport a également révélé que les jeunes adultes présentaient des niveaux plus élevés d’oxalate par rapport aux adultes plus âgés. Une autre découverte était que l’apport plus élevé de calcium dans l’alimentation était lié à des niveaux plus bas d’oxalate urinaire. Enfin, il a conclu qu’un apport élevé en vitamine C était lié à des niveaux plus élevés d’oxalate.

Réduire l’apport en oxalate provenant des épinards peut vous aider à prévenir une condition médicale. Lorsque l’hyperoxalurie est liée à une absorption accrue de l’oxalate dans l’intestin, la restriction de l’oxalate est bénéfique pour vos reins. Vous devrez éviter de manger des épinards. Des études ont montré que 50 % des personnes souffrant d’hyperoxalurie idiopathique et ayant des antécédents de calculs rénaux peuvent réduire leur oxalate urinaire. Ce taux peut être ramené à des niveaux normaux en évitant les épinards.

15. Exposition aux agents de contraste couramment utilisés en imagerie

Lorsque vous passez une analyse sanguine, les médecins effectuent un test d’imagerie pour examiner vos vaisseaux sanguins. Ils injectent dans les vaisseaux sanguins un produit chimique appelé produit de contraste. Cela est utilisé lors de procédures telles que les scanners avec contraste ou les radiographies coronariennes ou cardiaques. Cela permet aux médecins de voir précisément où se trouve un vaisseau sanguin bloqué. De plus, ils peuvent détecter d’autres problèmes dans les autres organes.

C’est une procédure très importante pour le diagnostic. Il serait impossible de voir exactement où se situe votre problème sans cette procédure. Ils utilisent le produit de contraste pour visualiser ce qu’ils vont traiter. Cependant, ce produit de contraste peut avoir des implications graves pour les reins. L’effet de ce produit est appelé néphropathie induite par le contraste.

Les études indiquent que chez 1 % à 3 % des personnes qui reçoivent ce produit de contraste, leurs reins en sont affectés. Tout le monde peut y être exposé, mais le plus grand risque concerne ceux qui souffrent de maladies rénales chroniques. Si vous êtes diabétique, âgé ou souffrez d’insuffisance cardiaque chronique, vous risquez d’avoir vos reins affectés. Bien que la néphropathie induite par le contraste soit rare, vous pouvez la prévenir. Il est essentiel que vos médecins vérifient la fonction rénale avant de subir des procédures radiologiques. Cela doit être fait même chez les personnes qui n’ont pas de problèmes rénaux.

Il existe plusieurs façons de prévenir les effets néfastes de cela sur vos reins. N’hésitez pas à demander à votre médecin de mesurer votre fonction rénale. Suivre strictement les instructions concernant la consommation de liquides avant les examens vous aidera. N’attendez pas pour demander à votre médecin quand il serait approprié d’arrêter de prendre certains antidouleurs.

Certains médicaments peuvent provoquer des problèmes rénaux en réduisant le flux sanguin vers les reins. Le produit de contraste diminue également le flux sanguin rénal, et ces médicaments ne doivent pas être utilisés ensemble. Les reins sont les héros méconnus du corps humain. Sans eux, nous ne pouvons pas survivre. Il est donc important de prendre les bonnes décisions concernant les aliments que nous consommons et le mode de vie que nous adoptons, afin de leur permettre de bien fonctionner.

16. Ne pas traiter les infections

Une infection rénale est très douloureuse et la guérison prend du temps. Votre médecin vous prescrira des médicaments pour traiter les reins, mais ces derniers n’aiment pas forcément les médicaments. Cela devient un cercle vicieux, et soigner une infection rénale peut prendre du temps. En attendant, vous vous sentirez inconfortable et souffrirez.

Plus vous identifiez rapidement une infection rénale et la traitez, plus votre rétablissement sera facile et rapide. Dans la plupart des cas, une infection rénale est causée par une infection de la vessie. Donc, si vous avez une infection de la vessie, cherchez un traitement avant qu’elle ne se propage à vos reins.

Il existe plusieurs signes et symptômes à surveiller. Souvent, une infection rénale présente des symptômes similaires à ceux d’une infection de la vessie. Vous pouvez ressentir une sensation de brûlure lorsque vous urinez et un besoin constant d’aller aux toilettes, même juste après y être allé. Vous remarquerez que vous urinez plus fréquemment. Votre urine sera trouble et aura une odeur distincte. Du sang ou du pus dans l’urine est un autre signe évident d’une infection rénale. Vous pouvez vous sentir fiévreux, et la région des reins sera très sensible.

Plus vous laissez une infection rénale non traitée, plus elle risque de causer des dommages permanents à vos reins. Même les infections virales dans d’autres parties du corps, comme la grippe, peuvent nuire à vos reins.

Si elles ne sont pas traitées, ces infections se propagent rapidement et le virus peut attaquer les reins. Lorsque vous avez une infection, le repos est essentiel à votre guérison. Ne pas se reposer suffisamment force vos organes, comme les reins, à travailler plus dur pour fonctionner normalement et combattre l’infection. Cette pression sur vos organes peut entraîner des dommages durables qui affecteront la fonction rénale, ce qui peut être débilitant.

17. Ne pas faire d’exercice

La National Kidney Foundation estime que l’exercice est essentiel pour la fonction rénale. L’exercice abaisse la tension artérielle, le cholestérol et le poids corporel. Il aide à mieux dormir et améliore la fonction musculaire. Tous ces facteurs contribuent au bon fonctionnement des reins. L’exercice aide également le corps à traiter les nutriments et les fluides, qui sont les principales tâches des reins.

Il est essentiel pour les personnes obèses de faire de l’exercice. Toute perte de poids réduit leur risque de maladie rénale, d’hypertension artérielle, de maladie cardiaque et de diabète.

Ceux qui consomment un excès de sel dans leur alimentation peuvent également bénéficier de l’exercice, tout comme leurs reins. Le sel augmente la pression artérielle et affecte le fonctionnement des reins. La transpiration générée par l’exercice est un autre moyen pour le corps d’éliminer le sel, ce qui soulage les reins, car ils n’ont plus à traiter tout cet excès de sel.

Une étude récente sur les cas de calculs rénaux a révélé des résultats intéressants liés à l’exercice. L’étude a été menée par l’Université de Washington School of Medicine à Seattle et financée par l’Initiative pour la santé des femmes. 85 000 femmes âgées de 50 ans et plus ont été suivies. Les aspects de leur alimentation, leur indice de masse corporelle et leurs habitudes d’exercice ont été scrutés. Après 8 ans, un lien a été établi entre l’exercice et une diminution de l’incidence des calculs rénaux. Les chercheurs ont souligné que l’intensité de l’exercice n’était pas aussi importante que le volume. Il semble que tout exercice soit mieux que pas d’exercice du tout.

Les personnes qui font de l’exercice ont tendance à faire des choix alimentaires et de mode de vie plus sains. Tout cela peut également être bénéfique pour les reins. Donner un coup de pouce à vos reins pour qu’ils continuent de bien fonctionner est aussi simple qu’une marche rapide 2 à 3 fois par semaine.

18. Ne pas dormir

Le sommeil est essentiel pour l’ensemble du corps. Il permet aux organes, muscles et tissus de se régénérer et de se recharger. Les reins ne font pas exception. Ils utilisent le « temps d’arrêt » pendant que nous dormons pour traiter les fluides en excès et se reposer avant les activités du lendemain. L’horloge circadienne est le rythme biologique du corps qui distingue le sommeil de l’éveil. Les reins sont programmés pour fonctionner différemment pendant la nuit, car les exigences qui leur sont imposées sont différentes.

Il semble qu’il existe une corrélation entre la dégradation de la fonction rénale et le manque de sommeil chez les femmes. Une étude a été menée par des chercheurs de l’hôpital Brigham and Women’s Hospital à Boston. Il a été démontré que les femmes privées de sommeil connaissaient un déclin plus rapide de la fonction rénale. Celles qui dormaient 5 heures ou moins par nuit avaient un risque 65 % plus élevé de voir leur fonction rénale décliner rapidement, comparé aux femmes qui dormaient 7 à 8 heures par nuit.

L’étude n’incluait pas de sujets masculins, mais il est probable que les effets soient similaires. Ce qui préoccupe les chercheurs, c’est que, ces 20 dernières années, la quantité moyenne de sommeil a diminué. Il y a environ 20 ans, une nuit de sommeil moyenne durait 8 heures. Ces dernières années, cette durée est passée à 6,5 heures et il est prévu qu’elle diminue encore davantage. À ce stade, les experts recommandent aux adultes de dormir au moins 7 heures par nuit.

L’étude n’a pas prouvé que dormir plus longtemps améliore la fonction rénale. Elle n’a pas non plus établi si changer son rythme de sommeil pour inclure plus de sommeil permettrait d’inverser les dommages rénaux. Cependant, le fait qu’un manque de sommeil puisse entraîner une insuffisance rénale, en plus de maladies cardiaques et du diabète, devrait tous nous faire réfléchir.

19. Ne pas aller aux toilettes

C’est une sensation familière. Vous avez besoin d’aller aux toilettes, mais vous ne pouvez pas. Vous n’aimez pas utiliser les toilettes publiques dans le centre commercial. Alors, vous décidez de vous retenir jusqu’à ce que vous rentriez chez vous. Ou bien vous devez vous occuper d’un client et ne pouvez pas y aller tout de suite. Beaucoup de gens se retiennent d’uriner jusqu’au dernier moment avant de se précipiter aux toilettes. Ils le font pour diverses raisons. Certains croient que cela renforce les muscles de la vessie. D’autres pensent que cela les aide à contrôler leur corps par la volonté. Quelle que soit leur justification, la triste vérité est que se retenir est mauvais pour les reins. Cela peut les endommager à long terme.

Lorsque les reins produisent de l’urine, c’est dans le but d’expulser et d’éliminer les toxines et autres sous-produits du corps. L’excès de sel et d’autres substances nocives doivent être éliminés du corps sous forme de déchets. Lorsque vous ignorez cet « appel de la nature », vous mettez vos reins en danger.

Tout le système urinaire est affecté lorsque vous ne videz pas votre vessie quand c’est nécessaire. Les toxines que vos reins tentaient d’éliminer peuvent rester dans le corps lorsque vous finissez par aller aux toilettes. Cela peut entraîner des infections et d’autres dommages aux reins. Dans certains cas, cela devient si grave que l’urine présente dans la vessie peut remonter dans les reins, ce qui peut également provoquer une infection.

Il est conseillé d’uriner dès que votre vessie vous signale qu’il est temps d’y aller. Si vous vous trouvez à uriner fréquemment ou incapable de contrôler votre vessie, consultez votre médecin pour obtenir de l’aide.

20. Ne pas surveiller votre pression artérielle

L’hypertension, également appelée le « tueur silencieux », est souvent découverte trop tard. De nombreuses personnes ne réalisent qu’elles en souffrent qu’une fois que les dommages sont déjà faits, et il est difficile de revenir en arrière. Lorsque vous avez une pression artérielle élevée, vos artères et vos veines pompent le sang à un volume élevé, ce qui exerce une pression sur les parois des vaisseaux sanguins. Ces vaisseaux sanguins peuvent être endommagés, parfois de façon permanente.

Les vaisseaux sanguins qui alimentent vos reins peuvent également être endommagés par l’hypertension. Le système rénal est alimenté en sang par un vaste réseau composé de nombreux vaisseaux sanguins. Lorsque l’hypertension artérielle endommage ces vaisseaux, ils ne peuvent plus recevoir l’oxygène et les nutriments dont ils ont besoin pour filtrer les toxines des fluides corporels. Vos reins produisent également une hormone appelée aldostérone, qui aide à réguler votre pression artérielle. Lorsque vos reins sont endommagés par l’hypertension, ils ne peuvent plus produire suffisamment de cette hormone essentielle. Un cercle vicieux se crée, où les reins deviennent de plus en plus endommagés à chaque étape.

Une pression artérielle basse, ou hypotension, entraîne un flux sanguin insuffisant vers les organes. Cette insuffisance de sang affecte également l’apport en nutriments et en oxygène dont les reins ont besoin pour bien fonctionner. Le résultat peut souvent être une crise cardiaque, une insuffisance rénale ou un accident vasculaire cérébral.

Votre pression artérielle, qu’elle soit élevée ou basse, est essentielle. Vous devez la faire contrôler au moins une fois par an, voire plus fréquemment. Si vous avez des antécédents familiaux de problèmes de pression artérielle, prenez des précautions et surveillez régulièrement votre tension. Savoir que vous avez un problème de pression artérielle vous permet de le traiter avant qu’il ne cause des dommages graves à vos organes.

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